samedi 27 mars 2010

Over the rainboooh..ho..how - Critical Mass

Hier, pour la deuxième fois de ma vie montréalaise, j'ai participé à la Masse Critique. C'est une bonne grosse dose de spontanéité en pleine tronche! L'occasion de parcourir sa ville différemment (ça change du métro, ça c'est sûr) et de papoter avec ses voisins de ballade.

Avec mes talents de cadreuse (si vous regardez jusqu'au bout, vous comprendrez), je vous ai pris une petite vidéo, c'est comme si vous étiez!

dimanche 21 mars 2010

Wouaf wouaf


Il y a trois semaines, nous avons fait un petit week-end du côté de la ville de Québec. L'activité principale était une ballade en traîneau, le truc typiquement touriste-français-en-quête-d'exotisme-québécois.


Allez, c'est parti!



Contrairement à toute imagination farfelue que j’ai pu ouïr, non non , on ne fait pas des chiens de traîneau comme dans une sorte de Far Ouest remastérisé Grand Nord, avec un fouet à la main. Pour apprendre à diriger les chiens, notre guide nous a donné une petite formation, juste avant de faire leur connaissance.




Pour démarrer, il faut les aider en poussant un peu le traîneau et crier "Hop hop!!". Une fois qu’ils sont bien partis, on peut sauter sur les sortes de skis placés à l’arrière et laisser traîner notre graisse tout en contemplant le paysage. Bon, on ne peut pas trop avoir la tête en l’air pendant qu’on est le conducteur parce qu’il faut aussi faire attention à garder une certaine distance avec le traîneau de devant…si ça se rapproche de trop, il faut lancer un "Wow!!!" énergique et appuyer sur les freins.

 (Copyright Aurore)

Pour tourner à droite: rétro, clignotant…mais surtout crier "Gi!!". Pour aller à gauche, c’est "Ha!!". Je ne suis pas sûre que tous ces cries soient d’une très grande utilité, mais on nous a dit de faire comme ça, alors on a essayé de faire comme ça.

 Rémi à la place du guide

Guillaume et Bouclette

 Moi (merci Rémi pour la photo)

On était deux par traîneau,  ce qui permit d’alterner les rôles : soit se laisser conduire comme des princesses et mitrailler le postérieurs des chiens à grande brassée de clic flash clic clic, soit flageoler des jambes et suer du front à l’arrière. Il y a plus de sensations lorsqu’on dirige le traîneau mais être assis tranquilou devant n’est pas mal non plus!



Je ne voudrais pas avoir l’air de dire que nos chiens étaient les meilleurs, mais ils étaient pas mal cool. Ils se tenaient bien tranquilles lorsque nous faisions des pauses, alors que d’autres cacophonaient et même qu’il y en avait un parmi eux qui était super balèze: Rider (pourtant ce n’était pas un husky), du coup on avançait vite (en général).

 (A gauche) Rider, notre super chien

Guillaume en pleine séance d'apprivoisement


 (Copyright Aurore)

 (Copyright Rémi)


Sur le chemin, on a vu toute sorte d'abris...



Le tipi où on a fait une petite pause (surtout pour réhydrater notre guide)

Retour au chenil, après la super ballade! Et un petit détour pour aller voir les chiots.



Le soir on voulait souper dans une cabane à sucre, restaurant situé près des exploitations d’érables où on peut manger typiquement québécois (à base de beans à l’érable, d’oreilles de crisse, de tires…) mais n’ayant pas réservé, on s’est faits recaler. Une véritable chasse au restaurant qui allierait à la fois quantité-qualité et prix était alors ouverte.


Juste avant de retourner à Québec, on a fait une pause aux chutes de Montmorency. Checkez comme c’est chouette!




La fratrie Hautcoeur

Dimanche matin, avec Rémi, on s’est motivés pour aller faire des raquettes au parc de la Jacques Cartier (non ce n’est pas une faute de français, on dit bien DE LA Jacques Cartier, c’est une rivière qui traverse le parc). C’était sympa, même si on n’a pas eu besoin de chausser nos raquettes et que ça glissait pas mal. De là-haut, Rémi a pu faire ce joli panorama:


L’après-midi, on a rejoint Bouclette et Guillaume pour aller au parc Valcartier. Cette fois il ne s’agissait pas d’un parc naturel mais d’un parc d’attraction, une espèce d’Aqualand hivernale.

Le principe peut se résumer à:
Etape 1: se munir d’une chambre à air comme il le dise ici. Ca va, on avait pas mal de choix…



Etape 2: prendre les tire-fesses, version bouée en essayant de ne pas se faire griller la place par un petit qui se jette sans prévenir sur la bouée-tireuse avant vous.




Etape 3: s’agripper à 4 par les poignets de la bouée et sautiller des fesses pour amorcer la descente.

Etape 4: crier fort "Yeaaaaahaaaa!" ("Youhouuuuu " marche aussi) et éviter de recevoir trop de postillons de neige dans la figure.

Etape 4-bis (Seulement pour deux des attractions, où des espèces de bateaux remplacent nos petites bouées): Ramener l’embarcation jusqu’aux remontés. C’est bien chouette de faire du rafting sur neige ou la Tornade mais c’est super lourds ces machins (du genre, si tu le tires seul, tu ne bouges pas d’un poil)!




Quand on a estimé que nos chaussures et nos vêtements étaient suffisamment imbibés d’eau à force de faire des glissades, on a pris la voiture, direction Montréal. Retour-maison!


vendredi 5 mars 2010

Théoriquement, on ne peut pas dire que je sois tombée...

...parce que, non-non, mes fesses n'ont pas touchées le sol.


Après une période d'anarchie météorologique, pendant laquelle on jonglait entre soleil et tempêtes de neige (ce qui signifie plus concrètement que la neige fond juste assez pour se transformer et se conserver sous la forme de glace...que du bonheur quand on décide de faire sa fière et de ne pas mettre ses grosses bottes bien adhérentes, mais plutôt ses chaussures non-équipées-de-la-fonction-patin-à-glace), c'est le retour des beaux jours à Montréal. Bon, on ne fait pas encore péter le short, mais désormais on grimpe positivement dans les températures.

(Jo, tu noteras mes efforts pour réduire le nombre de lignes par phrase, je suis sous la barre des 10!!)